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Les avis des lectrices sur ses livres
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A propos de Le meilleur de la romance historique : Régence
Posté par clemence s le 04/12/2019 à 09:41
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http://leslecturesdeveralice.blogspot.com/ Encore une fois, je n'ai pas retrouvé la verve qui égaie parfois les romans de Louise Allen. Elle raconte ici une histoire plus feutrée et conventionnelle, et il ne faut pas s'attendre à y trouver une de ces héroïnes habitées souvent par un petit grain de folie.
Sophia Langley a été fiancée une dizaine d'années à Daniel Chatterton, son ami d'enfance, que l'on a rencontré dans le tome 1. Quelques mois après l'annonce de sa mort, son frère jumeau, Callum, lui propose un mariage de convenance : elle est en passe de devenir une vieille fille employée comme gouvernante, tandis que lui, miné par la douleur de son deuil impossible - original, c'est le frère mort qui se place en rival dans la relation entre les deux héros - souhaite se marier pour s'établir. Tous deux trouvent leur compte dans cet arrangement, et le roman déroule leur installation dans leur vie maritale, sans grand heurt, avec les défis du quotidiens, et des sentiments qui évoluent tout doucement.
Car l'amour ne va pas de soi, loin s'en faut, Sophia ne grimpe pas aux rideaux dès qu'il la touche, et lui la trouve plutôt bien adaptée à son nouveau rôle d'épouse, mais sans plus.
Le défi, pour Louise Allen, c'était de les amener à l'amour, et le roman est réussi, en ce sens que, sans grande envolée, elle parvient plutôt bien au résultat escompté.
Mais j'avoue que j'ai très moyennement aimé les personnages, surtout l'héroïne que j'ai trouvée trop raisonneuse et susceptible, et le héros absent et trop désincarné. Et puis, sans parler de passion, j'aurais aimé plus de tendresse.
Un livre plaisant, mais sans plus.
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J'ai bien aimé ce livre, le premier que je lis de cette auteure. Les personnages ne manquent pas de caractère et sont très attachants. Le style est vif et l'enchainement des situations tient en haleine. Bien qu'au départ l'héroïne soit plutôt agaçante, elle se révèle finalement têtue et déterminée. Les personnages secondaires sont aussi charismatiques, très présents et sympathiques. Dommage que la fin soit peu crédible et les références historiques peu nombreuses. [ + ]
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Que vous dire, si ce n'est que je me suis régalée de bout en bout? Elinor est une jeune femme assez effacée, très cultivée, qui vit dans l'ombre de sa mère, Lady Louisa, une érudite. La jeune femme s'anime surtout lorsqu'elle peint, et que sa mère n'est pas là. C'est par hasard, en Bourgogne, qu'elle croise son cousin Theo. Theo, lui, est la cinquième roue du carrosse familial. De moeur légères, il est mis de côté par son illustre famille, vivant de commerce d'art et de contrebande, prêt à tout pour assurer sa fortune. Je ne décris pas les personnages secondaires, qui sont très hauts en couleurs eux aussi (je pense à La Marquesa, Louisa, etc). Car ce qui caractérise avant tout cette romance historique, c'est le côté atypique des personnages, qui change de l'héroïne attendant le prince charmant. On entre tout de suite dans cette histoire, dont la trame est originale. En effet, Theo va entraîner Elinor à la recherche d'un calice... à caractère érotique! Bien sûr, l'auteure n'évite pas certains clichés (Elinor qui n'a pas encore découvert sa féminité, la relation qui se construit entre Theo et elle) et nous rappelle sans arrêt les liens de parenté qui unissent les deux protagonistes, ce qui donne, par exemple, "Voudriez-vous m'apprendre ce qu'est un vrai baiser, cousin?". On pourrait être choqué par cela, pourtant, à l'époque où se déroule l'intrigue, les mariages entre cousins étaient très fréquents. Outre la romance, il y a derrière une véritable intrigue, puisque Theo et Elinor ne reculent devant aucun danger pour retrouver ce sulfureux calice. Le roman est même instructif, puisque j'ai appris une partie de l'histoire de Francis Dashwood et son "Club des feux de l'enfer" (les infos en français sur le web sont d'ailleurs quasi inexistantes). Autre énorme point positif, le contexte: une bonne partie du roman se passe dans la campagne française. Nous sommes au début du XIXe siècle, et l'auteure évoque beaucoup l'art roman et les romans gothiques. Pour faire simple, j'ai eu un superbe coup de cœur pour cette romance historique, pleine d'humour, d'aventure, de suspens, aux héros atypiques et attachants. Il y a davantage de polissonnerie que d'érotisme, c'est juste frais et léger. [ + ]
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A propos de Le meilleur de la romance historique : Régence
Posté par Christelle G le 20/04/2024 à 11:09
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héros charismatique, héroine plus que hautaine qui se retrouve à faire le ménage dans une tente ... je ne m'attendais pas à ça mais les wisigoths étant un peuple nomade après tout c'était logique ! bref julia n'atterrie pas dans un chateau ce qui reste aurait pu donner des scènes un peu plus burlesques sur le quotidien mais étonnamment elle s'acclimate sans difficultés..(?) la fin m'a semblé complètement incohérente néanmoins dans l'ensemble il a été plaisant à lire notamment une scène de lutte qui tient bien en haleine suite à laquelle l'héroine se montre moins dédaigneuse. [ + ]