L'auteur
COUP DE COEUR LIBRAIRES
« Penelope Douglas me surprend à nouveau avec un roman très intelligent sur les apparences et l'hypocrisie mais qui montre aussi que l'amour ne peut que révéler qui nous sommes véritablement. » Maria, libraire, Espace Culturel E.Leclerc Coutras
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C’est le second roman de Penelope Douglas que je lis et je dois dire que son style est plus qu’addictif. Commencer et aussitôt dévoré en l’espace de quelques heures, « Hate to Love » prends aux tripes, parce qu’on est tous passé par une période où on se sentait à part vis à vis des autres, qu’on aurait aimé s’intégrer mais que ça n’a pas été le cas. « Hate to Love » c’est un peu comme faire partie de l’histoire de Penelope Douglas, en vivant notre vie.
Ryen Trevarrows et Misha Lare se sont toujours échangés des lettres depuis qu’un jour de CM2, leurs professeurs respectifs ont procédés à une correspondance entre leurs deux classes. Se racontant leurs vies, se livrant, se soutenant l’un l’autre, développant un lien fort et unique, une amitié à toute épreuve. Ils vivent à seulement quelques kilomètres l’un de l’autre mais ils se sont promis de jamais se rencontrer et de se chercher sur les réseaux sociaux de peur de perdre ce lien et cette amitié qui les lient.
Lorsque lors d’une soirée, Misha croise Ryen il est de suite sous le charme, mais il ne souhaite pas qu’elle sache que c’est lui. Lorsque plusieurs mois plus tard, pour une raison que lui seul connait, il intègre le lycée où étudie Ryen il est loin de s’attendre à ce qu’il voit. Ryen est tellement différente de ce qu’elle lui a toujours fait croire et Misha ne peut se figurer que la reine des abeilles qu’il a en face de lui et SA Ryen soient une seule et même personne.
Ryen Trevarrows est un personnage totalement exécrable, j’ai vraiment eu du mal à l’apprécier au début de ma lecture. Populaire et totalement insensible aux autres, elle prend les gens de haut et ne se prend pas pour de la merde. Alors qu’intérieurement, elle bouillonne et ne supporte plus d’être cette personne qu’elle méprise. Mais elle a besoin d’être entourée afin de ne plus se sentir seule comme elle l’a toujours été. Elle est prête à tout, même des moyens condamnables, sans scrupule, voire au dépens d’autrui, pour réussir à atteindre son but. Elle est la pompom girl que tout le monde adule mais déteste également. Elle sort avec Trey le beau-fils de la directrice du lycée et on obtient une fille populaire mais stupide. Pas d’excuse pour elle, si elle préfère être fausse et entourer de personnes méprisantes et inintéressantes, ça ne me donne pas envie de la connaître mieux. Heureusement, on finit par découvrir en elle une personne bien différente de ce qu’elle montre et ça rattrape un peu l’aversion qu’on peut ressentir au début de la lecture.
Misha Lare est un personnage très intéressant à découvrir, lui aussi se sent à part, incompris, il fait tâche dans sa propre famille, son seul soutien à toujours été Ryen qu’il a mis sur un piédestal. La musique est son univers, Ryen sa muse, son inspiration. Il va faire tout son possible pour que la carapace épaisse autour de Ryen se brise et qu’elle offre enfin son vrai visage aux gens qui l’entoure comme elle a pu lui offrir à lui.
Comme lors de ma lecture de son précédent roman, j’ai téléchargé la playlist que l’auteur propose, ça vous plonge directement dans l’ambiance du roman. Encore une fois, Penelope Douglas aborde une histoire difficile et sombre, mais bizarrement ça fonctionne parfaitement avec moi et je me retrouve à dévorer le roman très rapidement. Ajouter à cela, le petit passage de Michael Crist, Erika, Kay et Will, et j’avais encore plus envie de découvrir le prochain roman de l’auteur.
Alors si comme moi, vous aimez les livres durs et réalistes, si vous avez aimez à la folie Dark Romance, vous ne pourrez qu’apprécier Hate to love. Moi je rajoute la série « Evanescence » à ma PAL et je pense que je vais me plonger très bientôt dans cette série que je ne connais pas, en attendant d’avoir la traduction de « Hideaway » le tome deux de « Devil’s Night » consacré à Kai Voir plus
Tenu en haleine d'un bout à l'autre. Merci de nous rappeler que nous sommes unique et que nous sommes tous important dans cette société de dingue narcissique.