L'auteur
Caroline Costa vit en Corse et, comme tous les insulaires, elle n’a de cesse de chercher ce qui se cache derrière l’horizon. Ses voyages inspirent ses récits et l'inverse est également vrai ! Elle note d’ailleurs toutes ses idées dans un petit carnet qui ne la quitte jamais. Un simple mot surpris au détour d’une conversation, un paysage, une chanson ou même un rêve peut l’amener à prendre sa plume pour commencer une nouvelle histoire.
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Pourquoi les pilotes sont-ils aussi sexys ? Jamais plus je ne vais atterrir si ça continue !
Je ne sais pas, c’est peut être les lunettes d’aviateur ? Ou alors cette excitation que peut procurer l’idée de voler ?
Dès le début de ma lecture, j’ai été touchée et attentive au personnage de Fanny.
Elle a su m’interpeller et l’auteur a su faire en sorte que l’on puisse facilement comprendre qu’elle était sa personnalité.
Fanny a 28 ans et travaille depuis un an pour la compagnie aérienne Air Provence. Elle y trouve un équilibre avec des collègues qui s’entendent bien et ce malgré la lourdeur de Baptiste qui ne cesse de la coller depuis son arrivée. Elle est surnommée « Princesse de Sibérie », Princesse car elle est vraiment très belle et de Sibérie, car elle est aussi d’un abord très distant, avec une certaine raideur quand on essaye de trop l’approcher. Mais elle est très appréciée même si ce petit surnom de départ lui est restée.
Si Fanny tente de maitriser au mieux ses émotions, c’est qu’elle sort d’une relation de quatre ans et la rupture fut bien difficile pour elle, elle ne veut plus souffrir.
C’est à ce moment là que fait son apparition Eliot Endrieu, qui est alors son nouveau patron.
Eliot vient de racheter l’entreprise. Eliot est un homme sur de lui, riche, qui a réussit mais à force de travailler. Il profite de la vie, s’il a racheté cette entreprise, c’est qu’il adore voler.
Il est beau, se pavane dans de belles voitures, ou encore à bord d’un Falcon, autant dire qu’il attire forcément ! et Fanny ne dira pas le contraire. C’est un homme ouvert, à l’écoute, mais décidé, ce qui lui confère une assurance qui attire l’attention, bien agréablement.
Leur première rencontre s’effectue sans que ni l’un, ni l’autre ne sache qui est qui est.
Le trouble qu’elle a ressenti à ce moment là était vraiment palpable, c’est comme si le récit faisait alors une pause pour se concentrer uniquement sur qu’elle a éprouvé au plus profond de son être ! Dès cet instant, j’ai su que j’apprécierai son personnage. Je me suis alors sentie tout comme elle et ça ne m’a quitté tout au long de ma lecture.
Heureusement qu’Eliot va forcer le destin par la suite, provoquant des têtes à têtes de plus en plus longs, auxquels Fanny aura du mal à dire non. Ils vont ainsi se rapprocher peu à peu, même si Fanny vit ce début de relation sur le fil du rasoir, elle a tellement peur de souffrir encore. C’est pour ça qu’elle ne souhaitait pas céder au départ.
Une romance tout en douceur avec un homme, une femme appréciables qui vivent là une belle histoire. Il est toujours aussi agréable de voyager avec les récits de Caroline Costa, qui a l’art et la manière de nous faire découvrir des lieux enchanteresses.
