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Les Âges sombres
Les premiers chapitres sont un peu longs mais ils posent bien les bases de l’histoire. Il y a beaucoup de noms, de liens différents, et j’avoue avoir été perdue et même à la fin du roman j’aurais été incapable de replacer tous les personnages, d’autant que pour certains leur nom ne changeait que d’une lettre. Cela m’a un peu gênée pour bien rentrer dans le roman, d’autant que le rythme est assez lent sur la première partie du roman.
J’ai également eu un peu de mal à m’attacher aux personnages. Edith est une jeune femme à qui la vie n’a pas fait un cadeau, mais je n’ai pas toujours compris ses réactions donc j’ai eu du mal à m’identifier à elle, et c’est quelque chose qu’il me faut pour m’attacher à un personnage féminin. Elle navigue entre plusieurs personnages masculins et, comme on se doute du prétendant final, il n’y a pas vraiment de suspens et on devine le sort de certains.
J’ai pris plus de plaisir à lire la fin où l’action arrive et l’histoire déroule de façon plus fluide, avec un rythme plus rapide. Je pense que c’était un roman un peu trop historique pour moi, mais qui ravira les lecteurs qui recherchent plus ce versant-là dans ces romans !
J'ai adoré la précédente série d'Aurore Dumas "Péchés à la capitale". Je remercie NetGalley et Harlequin pour me permettre de découvrir ce deuxième tome qui m'a particulièrement intéressée de par les multiples détails et le contexte historique. Aurore Dumas ne met pas la romance au premier plan comme dans les romances historiques classiques, elle prend le temps de poser les bases, le décor, le contexte historique. C'est assez inédit et on dévore ses romans tout autant que quand la romance est tout au long du récit. Ne connaissant pas ou presque cette période de l'histoire, ce tome m'a particulièrement séduite de par la richesse des informations disséminées tout le long du récit.
884, Winchester.
Le roi Alfred en a assez des frasques des frères de son épouse Ealhswith recueillis à la mort de leurs parents. Ralph et Cédric Mucel ont dépassé les bornes. En paix avec Guthrum, le roi sait que l'impétuosité de Ralph peut rompre cette paix fragile. Un défi attend les frères Mucel face au dénuement du fief familial. Restaurer le domaine abandonné à la seule garde de leur nourrice et d'un soldat est un défi à relever.
Mai, Jutland, Danemark.
Voir sa petite-fille Edith Leivdotter redorer le rang perdu de sa famille. Harold Leivssen souhaite que sa petite-fille ait une union digne de son rang. Edith qui depuis la mort de son père pour la protéger vit recluse avec sa mère et ses sœurs qui la déteste. Encouragée par Harold, Edith accepte d'épouser Rorik, le fils du roi Guthrum, une union lui permettant d'échapper à l'emprise maternelle. La mort d'Harold scelle son destin. Grace à Bjarni, le serviteur de son grand-père, Edith parvient à s'enfuir du funeste destin qui l'attendait auprès de Rorik. C'est au château des Mucel qu'ils trouvent refuge en se faisant passer pour de simples gens. Servir Ralph Mucel est loin de lui déplaire, celui-ci ressemblant à l'époux qu'elle s'était imaginé. Une seule nuit a permis à Ralph de savoir qu'il est amoureux d'Edith mais les frères Mucel aiment tous les deux la jeune femme malgré la révélation de ses origines.
Qui des deux frères, Edith épousera-t-elle ?
Quand une femme est l'enjeu de la paix entre Saxons et Danois !
On retrouve avec plaisir le devenir des personnages principaux du précédent tome qui m'a paru plus fade par rapport à celui-ci que j'ai dévoré. J'avais l'impression qu'il y avait plus d'actions, plus d'événements par rapport au précédent tome.