Forever Yours

Captivant, j'ai adoré ! 

Au début, j’ai eu du mal à m’identifier à Roxane et son côté indécis. Je me disais que dix ans ce n’était pas tant que ça, qu’elle aimait se torturer et puis en avançant dans le récit j’ai compris pourquoi elle tiquait : le fils de sa collègue qui passe le bac et fait la fête avec des jeunes à peine majeurs… Après son diplôme, il va partir à Paris faire des études, il sera loin d’elle, avec des amis et des attentes différentes. Et pourtant, entre eux, c’est un coup de foudre. Mais avec Roxane qui a du mal avec les jugements, les regards, leur relation peut-elle tenir le coup ? Une première partie avec laquelle je n’ai pas trop accroché.

La seconde partie nous amène cinq ans plus tard. John a grandi, il a fini son école et un déclic le pousse à retrouver son premier amour Roxane. Il veut comprendre, être sur qu’il n’y a plus aucun espoir de retrouver cette femme qu’il a tant aimé … et qu’il aime toujours. J’ai adoré ce découpage en deux parties car, autant je n’ai pas été fan de la première, autant j’ai totalement adoré la seconde ! Iris Julliard a su mettre l’intensité et les émotions pour me captiver, je me suis prise au jeu et j’ai espéré un happy end pour nos héros.

John est un personnage qui m’a décidement beaucoup plu et j’ai aimé la version plus mature de lui-même, tout en restant sûr de lui. Il va tout faire pour reconquérir une Roxane toujours indécise mais tout de même plus attachante … et nous fait craquer en même temps !

Une histoire de seconde chance comme je les aime. La seconde partie m’a totalement fait chavirer et m’a convaincue, me faisant frôler le coup de cœur. J’adore la plume d’Iris Julliard que j’avais découvert avec les très sympa « Prends moi contre toi » et « Catch & Shoot », j’ai été ravie de la retrouver pour ce roman car je ne suis pas déçue.

Cette histoire n’est pas seulement une histoire d’amour impossible. Elle a beaucoup plus à offrir qu’il n’y paraît au premier abord. Je suis passé par tout un tas d’émotions. Rien ne sera simple pour les personnages, entre sacrifices, préjugés, doutes, jugements et jalousie, rien ne leur sera épargné et à notre petit cœur non plus. Mais il y a aussi beaucoup de tendresse, d’intensité et de sensualité qui se dégage de cette histoire. J’ai passé un très bon moment ! Les points de vue alternent et c’est très agréable. Le récit est bien rythmé, j’ai dévoré ce livre très rapidement, les rebondissements accentuent l’intérêt pour l’histoire et on ne s’ennuie à aucun moment. La plume de l’auteure est toujours aussi belle, addictive et entraînante. Elle a cette déconcertante facilité à m’embarquer dans ses histoires.

J'ai vraiment aimé cette histoire!! Il n'y a pas beaucoup de livres qui me donne cette sensation de "c'est déjà fini?". FRANCHEMENT je le conseil!!

Lors d'une soirée organisée par l'entreprise où elle travaille, Roxane rencontre un homme avec qui elle passe une nuit de rêve. Quelle n'est pas sa surprise de découvrir, le lendemain, que son mystérieux inconnu n'est autre que Jonathan, le fils d'une de ses collègues.

Roxane est une jeune femme qui a pour but d'ouvrir sa propre brûlerie, étant passionné de passionner de thé et de café. Elle m'a d'un côté épaté par ce qu'elle sait ce qu'elle veut et d'un autre côté, j'ai eu envie de la secouer et de lui dire de vivre sa vie comme elle l'entend et de ne pas s'occuper des autres et ce fût un vrai régal de la voir lâcher prise au contact de notre héros, mais je me suis demandé si elle allait lâché vraiment prise.

Que dire de Jonathan, notre héros, un jeune homme de 18 ans, car oui, nos héros ont dix ans d'écart notre héroïne ayant 28 ans, qui pour son âge se montre mûre, sait ce qu'il veut et ça, ce fût génial de ne pas avoir un jeune homme qui se croit homme alors qu'il agit comme un enfant et franchement, je n'avais qu'une envie, c'est de savoir s'il allait enfin ouvrir les yeux à Roxane.

Une très belle histoire d'amour qui a su m'émouvoir, me captiver et m'a tenu en haleine et avec laquelle j'ai passé un excellent moment de lecture.

« Trois jours, soixante-douze heures, quatre mille trois cent vingt minutes et soixante fois plus de secondes… Comme les secondes sont importantes dans une vie ! Chacune d’elles peut faire basculer d’un moment à l’autre nos habitudes, notre quotidien. De même que le cliquetis d’une horloge perturbe le silence, les secondes sont la montre de notre destin. » 

J’ai décidé de commencer cet avis avec cette citation parce que, petit 1 : je l’aime beaucoup, et petit 2 : je trouve qu’elle résume plutôt bien ce qu’il y a au cœur de l’intrigue ; le temps. Celui que nos héros ne saisissent pas tout de suite, ce qui entraîne un lot de péripéties dans leur quête pour se retrouver, mais surtout celui qui les sépare dès le début. Roxane, l’héroïne, a dix ans de plus que Jonathan, le garçon dont elle tombe amoureuse.  

C’est le premier roman que je découvre d’Iris Julliard… Si je lis peu de New Adult, j’ai quand même l’impression que cette thématique n’est pas très courante dans la romance (la femme plus âgée que l’homme) et je remercie Iris pour l’avoir traitée. Les préjugés et le regard des autres sont bien plus forts dans ce sens-là, malheureusement, et j’ai trouvé facile de se mettre dans la peau du personnage de Roxane. Évidemment qu’on comprend ses doutes, ses craintes, son angoisse que cette relation ne fonctionne pas… 

Il y a deux parties dans le roman, et je trouve que la deuxième qui apporte une ellipse de cinq ans est vraiment bien venue pour construire davantage la relation entre ces deux héros qui ne se sont pas oubliés. Et puis, surtout, dans cette deuxième partie, on découvre le personnage de Sofia, ma préférée. Là encore, Iris tord le cou aux préjugés. Sofia est une jolie jeune femme, chanteuse célèbre, pour qui Jonathan va travailler. On pourrait s’attendre à ce qu’elle devienne l’élément perturbateur du couple, et non… Ce n’est pas du tout le rôle que l’auteure lui réserve, et c’est agréable qu’un personnage féminin secondaire ne soit pas là pour « casser » le couple, comme ça arrive souvent dans la romance. 

L’histoire se lit bien, l’écriture est fluide, alternant entre les points de vue des deux personnages principaux, je vous recommande cette lecture ! 

Et pour finir, je vous mets une autre citation que j’ai aimé (j’adore les citations) : « T’aimer, c’est comme sauter dans le vide sans jamais toucher le sol. C’est fou, insensé, mais c’est ce que je sais faire de mieux. »