L'auteur
Céleste est une jeune femme craintive et qui aime avoir tout sous contrôle. Elle tient une pâtisserie, ouverte grâce à ses compétences. Cela ne lui donne pas beaucoup de temps pour sortir, ni faire de rencontres. Pourtant, cela va changer le jour où sa mère lui annonce le décès de sa grand-tante Oscarine. À l’enterrement, elle va y faire la rencontre de Herbert, un vieux monsieur qui est un ami d’Oscarine, et qui va l’informer qu’en fait, cette dernière était en réalité la grand-mère de Céleste. Il va alors s’ensuivre un périple au travers des États-Unis pour retrouver le grand-père biologique de la jeune fille.
Ce roman a été un coup de cœur à tous les niveaux. J’aime beaucoup lire des romans feel-good de temps à autre, et celui-ci sort incontestablement du lot. J’y ai retrouvé tous les codes du genre littéraire et l’auteure a su maîtriser son intrigue.
J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui se savoure comme une sucrerie et qui met de bonne humeur instantanément. Beaucoup de rebondissements sont venus parsemer une intrigue riche en émotions. J’ai énormément ri, mais j’ai aussi été profondément émue. L’auteure a su manier son suspense jusqu’au dénouement.
Le point fort de ce livre, ce sont ses personnages. Je les ai trouvés remarquablement conçus et très attachants. Herbert m’a fait tellement rire, avec son caractère bougon. J’ai beaucoup accroché au personnage de Céleste aussi, que j’ai trouvée touchante et imparfaite, ce qui lui donne beaucoup de crédibilité.
Je dois avouer être passée par un carrousel d’émotions. L’auteure a su les retransmettre à la perfection, sans trop en faire et en rendant cette histoire crédible et belle. J’ai été profondément touchée par l’évolution des liens entre Céleste et Herbert.
La plume de l’auteure est vraiment addictive. Une fois commencée, la lecture devient très difficile à stopper. J’ai été conquise par son idée d’intituler chaque chapitre avec une citation que l’on allait retrouver au cours de la lecture de ces derniers.
Ce roman est un véritable concentré de bonne humeur et se dévore comme un bonbon au goût d’évasion et de dépaysement, le tout aux côtés de deux personnages émouvants et touchants. À lire sans hésitation.
Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Céleste qui vient de perdre sa grande-tante. Elle se rend compte qu’elle ne profite pas assez de la vie et qu’elle travaille peut-être un peu trop… Avant son décès, sa grande-tante a décidé de lui préparer un jeu de piste qui est censé la mener à son grand-père qu’elle ne connaît pas. Elle hésite longuement avant d’accepter et elle ne sera pas seule dans cette aventure. En effet, il est prévu que Herbert, ami de sa grande tante l’accompagne dans son périple ainsi qu’un infirmier car Herbert n’est pas tout jeune et on a toujours besoin d’un infirmier. Un vrai road trip aux Etats-Unis avec lequel on se régale du premier au dernier chapitre.
J’ai dévoré cette histoire en très peu de temps. J’avais envie de me plonger rapidement dans un bon roman et c’est ce que j’ai fait en commençant « Qui m’aime me le dise ». Je me suis beaucoup attachée à Céleste qui a des regrets suite au décès de sa grande tante. Elle remet sa vie actuelle en cause mais elle a eu peur de changer, d’évoluer. Au final, elle prendra le risque et je l’ai trouvé très courageuse. De plus, j’ai trouvé que c’était une jeune femme pétillante et têtue. Bref, tout ce que j’aime chez une héroïne.
En ce qui concerne Herbert, le vieux monsieur… Il est juste unique et je pense pas dire de bêtises quand je dis qu’on aimerait tous avoir un « papy » comme ça. Il est…. Herbert. Difficile de mettre des mots sur ce personnage mais je l’ai tout simplement adoré. Ce personnage porte vraiment le roman. C’est un homme auquel on peut seulement s’attacher et il est plein de surprises.
Voici un roman avec énormément de mordant, d’humour et c’est très bien écrit. J’ai beaucoup rigolé avec les échanges entre Céleste et Herbert. Ils apprennent à se connaître et l’un comme l’autre n’ont pas leur langue dans leur poche. C’est vraiment frais et actuel. Pour ma part, j’ai vraiment adoré. L’auteure écrit très bien et elle n’hésite pas à changer de registre au fil du roman avec des scènes plus sensibles et même tristes. Au final, cela rend le roman surprenant et encore meilleur.
La romance ne tient pas une « grande » place dans ce titre mais ce n’est pas quelque chose de gênant. Elle est présente et surprenante car elle apparaît et disparaît quand on s’y attend pas. L’auteure n’hésite pas à nous surprendre et à jouer avec les codes de la Romance habituelle. C’est un très bon point. De plus, finalement, on se rend rapidement compte que ce n’est pas la Romance le plus important mais le chemin parcouru par Céleste pour se trouver sans avoir peur.
Pour résumer et conclure mon avis sur « Qui m’aime me le dise« , ce roman m’a totalement séduit et surpris. C’est vraiment tout ce que j’aime lorsque je lis. J’ai vraiment aimé découvrir la plume de cette nouvelle auteure française et je serai curieuse de découvrir d’autres de ses ouvrages.
Découverte de cette auteure grâce à ce nouveau roman...quelle belle réussite !
Ce roman nous transporte dans une histoire rocambolesque avec des rebondissements du début à la fin. Un complexe de rires et de larmes pour une parenthèse littéraire fort appréciable.
Sophia Peignot est digne des auteurs de roman feel good plus connus tels que Gilles Legardinier, Aurélie Valognes, Virginie Grimaldi... en bref, un roman à lire sans aucune hésitation et à faire découvrir ! Hâte de lire d’autres romans de cette auteure qui mérite d’être connue et reconnue entre ses pairs.